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jeudi 3 octobre 2013

La Peugeot 305.

Peugeot 305 (série 1)
Peugeot 305 (série 1)
     Afin de succéder à la 304, Peugeot lance en 1977 la 305. Ce nouveau modèle, d'apparence très classique avec ses faux airs de mini 604, est destiné à concurrencer ses compatriotes Citroën GSA, Renault 18 et autres Simca 1307/1308, mais aussi les étrangères Ford Taunus (Cortina au Royaume-Uni), Opel Ascona (Vauxhall Cavalier au Royaume-Uni) et Fiat 131. Bien que d'apparence totalement nouvelle, elle est en réalité basée sur la 304, sa devancière.

      Ce modèle fut produit en deux séries.
La première série (de 1977 à 1982) avait deux moteurs essence, bruyants mais fiables, directement issus de la 304 :
- le 1 290 cm³ de 65 ch (XL5)
- le 1 472 cm³ de 74 ch (XR5)
Elle pouvait également disposer d'un moteur diesel 1 548 cm³ de seulement 49 ch (moteur XID).

     En 1980, Peugeot sort la version break, et présente une variante un peu plus performante, la S, faisant passer le 1 472 cm³ de 74 à 89 ch (XR5S).
Peugeot 305 (série 1)

     En 1982 apparaît la seconde série, légèrement restylée, avec une calandre et des phares légèrement inclinés. A cette occasion, la gamme s'enrichit d'un nouveau diesel un peu plus puissant, le moteur XU9D (carter en fonte) 1 905 cm³ de 65 ch lancé sur la Talbot Horizon.
Peugeot 305 GT (phase 2 de 1984)
Apparait également une version GT qui remplace la S, dotée du nouveau moteur essence XU5S 1 580 cm³ de 94 ch (carburateur Solex 32/34Z1), entièrement en aluminium, avec boîte de vitesses accolée. Cette version bénéficiera d'un look plus « sportif » avec des jantes TRX du plus bel effet (en option).
     Encore mieux : en 1985 sort la GTX, reprenant certains éléments de la 205 GTI (compteur, volant) et recevant sous le capot le 4 cylindres XU9 1 905 cm³ 105 ch (carburateur double corps) issu de la Citroën BX 19 GT.
     En 1986, le 1,6 XU51C 80 ch (carburateur simple corps Weber 36 TLP 1/100 simple corps inversé) prend la suite de l'ancien 1,5 l de 74 ch.

Peugeot 305 GT (phase 2 de 1984)
     Bien que produite jusqu'en 1989, elle sera remplacé mi-1987 par la Peugeot 405, et non par la 309 comme sa numérotation pourrait le faire croire. La 309 quant à elle avait une place spéciale dans la gamme Peugeot, Mais ceci est une autre histoire, celle de la Talbot Arizona. Sa gamme est alors réduite à peau de chagrin, pour ne garder que les finitions de base (GLS), diesel et break, puis uniquement les breaks jusqu’en 1990 où la 305 s'éteindra après 13 ans de bons et loyaux services.

     Bien que classique et banale, la 305 aura réussi à s'installer (discrètement) sur le marché français puisque plus de 1,6 millions de 305 auront été vendues.



Planche de bord de la Peugeot 305 (série 1)

Peugeot 305 GT break (série 2)
Peugeot 305 GT break (série 2)
Peugeot 305 SR break (série 2)
Peugeot 305 SR break (série 2)
Sur le même thème :
   
La carrière américaine
de la Peugeot 505.
    Talbot Arizona :
l'histoire de la Peugeot 309.

2 commentaires:

  1. c'est ma voiture preferee surtout la bx gr break

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  2. bjr,
    la 305 de peugeot, une réussite discréte, passée a la traction avant, mais la premiere version, dans mes souvenirs, ne m'a pas conquise, par sa tenue de route, loin de la, auto, handicapee par ses voies etroites !
    par contre la phase deux, revue justement pour ammeliorer la tenue de route, elle est royale, normal, car elle est montée avec les trains avant et arrier de la citroen BX, une reference et la concurrente de l'epoque !
    Avec pourtant un bemolen pour la version serie deux, dont le modele de base, et vendue sans direction assisttee et la c'est un vrai camion l'ors des manoeuvrse de parking, la demultiplication etant restee la meme avec ou sans assistance, alors que sur la premiere version, la direction sans assistance est simplement tres demultipliée est se garer devient un vrais plaisir !
    en resumé une auto tres robuste, interieur exterieur, confortable, un defaut : le joint de culasse qu'il faut changer periodiquement, mais a cette époque, c'est une operation simple et donc peut couteuse, la conso en essence dans les 9 litres, le style agreable ( j'ai garde au sec, ma derniere, une berline !) le break lui etait immense, pour les vacances un vrai bonheur !
    comme quoi le mariage peugeot citroen a su produire de bon vehicules , bravo !
    bien amicalement
    georges

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