De 1961 à 1978, Toyota produit la Publica. Répondant au concept de "voiture nationale", elle était à l'époque la plus petite Toyota de la gamme. Elle était uniquement disponible en tant que voiture à deux portes, mais avec différentes carrosseries : berline, break, cabriolet, coupé, et même pick-up.
Les différentes générations de Toyota Publica
Plusieurs générations furent produites :
Toyota Publica, série P10 de 1963 |
- La série P10 : Commercialisée en 1961 en berline 2 portes, elle fut rejointe par un break 2 portes, un coupé sportif (nommé Toyota Sports 800) et un cabriolet en 1963. Un pick-up fera son apparition l'année suivante. Cette série est équipée d'un bicylindre à plat 697 cm3 de 32 chevaux, à refroidissement par air.
- La série P20 : Sortie en 1966, elle constitue un restylage de la P10. La cylindrée du moteur passe à 790 cm3 et sa puissance passe à 36 chevaux. Quant à la version cabriolet, elle adopte le moteur à double carburateur de la Sports 800.
La Publica P20, dans sa version Station Wagon. |
- La série P30 : Lancée en avril 1969, la Publica P30 devient en quelque sorte une "petite Corolla". Elle est d'ailleurs basée sur la plate-forme raccourcie de sa grande sœur Corolla. Le moteur 790 cm3 est repris pour les marchés ayant une forte demande de modèles bon marchés. Mais le moteur principal de ce modèle était un 4 cylindres de 993 cm3, avec refroidissement par eau, développant 58 chevaux. C'était en réalité le moteur 1077 cm3 de la Corolla, réalésé pour l'occasion. La Publica 800 bénéficiait de 40 chevaux et d'une vitesse maxi de 120 km/h, tandis que la 1100 SL pouvait atteindre 155 km/h.
En 1970, la Publica SL, version la plus puissante (1077 cm3 de 73 chevaux) voit son moteur remplacé par un plus moderne 1166 cm3 et se voit équipée de freins à disque.
Après un restylage en 1972, la production d'une version coupé débute en 1973, sous le nom de Toyota Publica Starlet (nom de code KP40). Quant à la version restylée de la berline, elle porte le nom de code KP50. Elle est équipée du moteur 1166 cm3 de 64 chevaux. La Publica berline a vu sa production cesser en janvier 1978 pour laisser la place à la Toyota Starlet.
La Toyota 1000
Parallèlement, de 1974 à 1978, la Publica P30 a été commercialisée sur des marchés extérieurs au Japon, avec le moteur 993 cm3, dans une version de 45 chevaux, sous le nom de Toyota 1000. Elle proposait des équipements peu communs pour l'époque : pneus à carcasse radiale, appuis-tête avant, vitres teintées, lunette arrière chauffante et même une radio.
Bonjour
RépondreSupprimerj'ai possédé au début des années 80 une Toyota 1000 , je regrette de m'en être séparé, c'est un agriculteur qui me l'a racheté et qui l'a emmenée jusqu'a 320 000 km !!!
Bonjour, j’en ai toujours une, blanche de décembre 1975, modèle 1976 qui roule encore et présente bien, ce sont des voitures simples et robustes, mais elles ont presque entièrement disparu, il en resterait moins d’une dizaine en état de marche en France, essentiellement en berline.
SupprimerMoi aussi j'ai eu cette formidable petite voiture
SupprimerJ'aimerais vraiment en trouver une
SupprimerBonjour, j'ai une toyota 1000 de 1977 depuis presques 4 ansqui roule quasi tout les jours.
RépondreSupprimerBonjour, il y a une Toyota 1000 immatriculée en Juin 1978 près de chez moi.
RépondreSupprimerDernier contrôle technique en date: décembre 2006.
Dernière vignette d'assurance en date: décembre 2017.
C'est une version comme sur les dernières photos de l'article.
Elle est pas mal rouillée et les pneus sont à plat mais je pense qu'elle pourrait à nouveau rouler.
J'estime avec le CT qu'elle à roulé jusqu'à fin 2008 ou fin 2011 si la carte grise collection existait à l'époque.
En tout cas, elle est pas à l'abandon administrativement.