Comme vous le savez sûrement déjà, après sa faillite, le constructeur Saab a été racheté par l'entreprise chinoise NEVS. Bien entendu, le rachat par un chinois, puis la mort progressive de Saab a provoqué un tollé chez les passionnés de la firme de Trollhättan. Et ils restent très nombreux.
De faux redémarrage en balbutiements, la renaissance inespérée de Saab se faisait attendre. NEVS avait toutefois obtenu le droit d'utiliser le nom de Saab (mais pas le logo "griffon", également utilisé par Scania). Mais voyant l'affaire mal tourner, Saab AB a préféré protéger la réputation du nom de Saab, et a donc
retiré son droit à NEVS d'utiliser le nom de Saab. Le siège social est toujours officiellement installé à Trollhättan, et les ressources industrielles et de développement sont partagées entre la Suède (un peu) et la Chine (beaucoup).
Le plan de NEVS est de commercialiser plusieurs modèles électriques. Mais le tout est de débuter dans le métier, ce qui n'est pas une mince affaire. Ainsi, la production devrait débuter par un modèle que l'on connait bien : la Saab 9-3, née en 2002. Seule différence par rapport à la 9-3 que l'on a connu : les ingénieurs de NEVS ont modernisé ses dessous pour les accommoder à un changement de technologie de taille, puisqu'elle devient une voiture électrique. En revanche, au niveau du style, rien n'a changé, comme on le constate sur les clichés d'un prototype aperçu en Chine.
Ce « nouveau modèle » sera commercialisé en 2017. Selon les données publiées par NEVS, la longueur de la voiture sera de 4,67 m, pour une largeur de 1,80 m et un empattement de 2,67 m et un poids de 1800 kg. Toujours selon NEVS, son autonomie sera de 300 km, pour une vitesse maxi de 140 km/h.
Difficile à croire que ce modèle au style vieillissant puisse bien se vendre en Chine, un marché désormais friand de nouvelles technologies...